La production de chaleur complémentaire au solaire
Pour une maison isolée aux normes actuelles bénéficiant d’une contribution solaire thermique au chauffage, il suffit d’un apport relativement faible d’énergie complémentaire. Cet apport peut provenir d’une chaudière existante (mazout, gaz, bois). Mais comme cet apport est relativement faible, le recours à un poêle hydraulique à bûches est non seulement possible, mais énergétiquement, écologiquement, esthétiquement et financièrement idéal.
Pratiquement, une moyenne d’une flambée quotidienne suffit durant la période de chauffage. On est loin de l’idée qu’il faut mettre du bois à longueur de journée. En tout, il suffit souvent d’un à deux stères de bois de feuillu pour passer l’hiver. L’énergie de ces flambées est stockée dans l’accumulateur solaire faisant déjà partie de l’installation solaire thermique. Puis elle libérée au fur et à mesure des besoins de chauffage.
Un filtre à particules retient une bonne partie des particules fines émises par la combustion du bois. En plus, le fait de faire des gros feux sans rajouter du bois en cours de combustion diminue sensiblement l’émission incriminée.
L’énergie bois nécessite peu d’énergie grise, ce qui est tout avantage. Le bois constitue un stock d’énergie efficace d’origine locale. Les rares chiffres existant en la matière indiquent que la forêt suisse est en mesure de fournir 1/4 de stère de bois de chauffage par habitant sans empiéter sur le bois de construction. Un poêle hydraulique à bûches ne nécessite pas d’autre entretien que le ramonage.De par sa conception il a un grande durée de vie. Quoi de plus, quoi de mieux s’il faut faire à neuf. Esthétiquement, il remplace valablement une cheminée.